Hypnose à Angers
Hypnothérapeute - Thérapie énérgétiquePascal Brouard
Qu'est ce que l'hypnose ?
Le mot « hypnose » remonte au XIXe siècle. On suppose que c’est James Braid (1795-1860), un médecin écossais qui en est à l’origine. Il aurait voulu rendre hommage à Hypnos, le dieu grec du sommeil. Ainsi, depuis cette date, les hypnotisés sont surpris de pouvoir affirmer en fin de séance qu’ils n’ont pas dormi. On sait que l’hypnose est un état dans lequel on est au quotidien, en moyenne une demie-heure chaque jour par période de quelques minutes. Le praticien utilise cet état pour la durée nécessaire à la séance. L’hypnose n’est donc pas un état de sommeil, mais bien un état où l’on reste conscient, un peu comme lorsqu’on conduit et qu’on ne se rappelle pas de la route qu’on vient pourtant de faire.
Les technologies actuelles permettent de voir en quoi l’état d’hypnose influe directement sur l’activité cérébrale. Et malgré toutes les études scientifiques sur le sujet, il semble que l’hypnose reste encore dans l’imaginaire collectif de l’ordre de la magie ou du miracle. C’est au XIXe siècle, âge romantique, que l’hypnose a connu son âge d’or en ce sens de pouvoir mystique.
L’une des références dans le domaine est Pierre Janet (1859-1947). Né à Paris au XIXe siècle, il a profondément innové la psychologie de l’époque. À cette période, on s’enthousiasmait pour le surnaturel. On sait par exemple que Victor Hugo a assisté à des séances de spiritisme par Allan Kardec. Pierre Janet s’est intéressé à ces rencontres. Souhaitant étudier la psychologie, il a dû se diriger en premier lieu vers la philosophie. Il a travaillé pour la reconnaissance de la psychologie comme discipline à part entière. Pour cela, il pensait essentiel d’utiliser une méthode scientifique avec des expériences concrètes et des faits avérés. Pour analyser la psychologie humaine et le principe de la dissociation, il se servi de l’hypnose.
Pour Pierre Janet, l’explication rationnelle aux manifestations spirites était due à ce phénomène de dissociation. Celui-ci se déroule au moment de l’hypnose entre la conscience et tout ce qui se déroule en dehors de la conscience. Pour lui, l’hypnose pouvait alors être un moyen de soulager des maladies nerveuses. On sait aujourd’hui que les usages sont bien plus larges (anxiété, addiction au tabac, douleurs,etc).
C’était alors les prémices d’une nouvelle science.
Il y a eu d’énormes avancées dans la découverte du fonctionnement de la psyché. Cela nous permet aujourd’hui de proposer une hypnose efficace et en toute sécurité. Par exemple, nous ne devons jamais faire deux séances sur un même problème, dans ce cas-là, lors de la deuxième séance nous annulons le travail de la première fois. C’est pourquoi je ne propose qu’une seule rencontre pour l’arrêt du tabac, la durée est alors variable en fonction des personnes qui viennent me consulter. Certains hypnotiseurs renommés, comme Milton Erickson, allait jusqu’à des séances de plus de huit heures dans ces mêmes situations.
Jusqu’au années 1900 et en matière d’hypnose, c’était Paris la référence. C’est dans cette ville, auprès de Charcot, que Sigmund Freud sera initié à l’hypnose. Ses expériences sur ses patients l’ont ensuite dirigé vers la psychanalyse.
Le lien du neurologue avec l’hypnose est ambigu. D’une part, il a découvert l’Inconscient. De ce fait, tous les hypnotiseurs qui l’ont suivi sont ses successeurs. D’autre part, les déconvenues qu’il rencontra pour traiter ses patients avec l’hypnose l’amène à rejeter cette pratique. Freud clôt en quelque sorte le temps où Paris fût capitale mondiale de l’hypnose. Cela l’a aidé à comprendre les causes des souffrances en interrogeant directement ses patients avec l’hypnose, mais sans réussir à les en soulager. Les patients remarquaient en plus que les maux empiraient. Il a alors découvert la psychanalyse pour les aider.
Sigmund Freud a utilisé l’hypnose pour interroger ses patients sur l’origine de leurs maux. Cela lui a permis de découvrir l’Inconscient. Il a ensuite compris que l’Inconscient était structuré comme un langage et qu’il fallait s’adapter en conséquence au patient. Avec l’hypnose, il a découvert les causes des maux des patients. En posant des mots dessus, cela rendit les personnes dépressives. C’est la différence entre psychanalyse et hypnothérapie : le psychanalyste nous aide à trouver la cause de nos problèmes, l’hypnothérapeute nous aide à dépasser un problème et à aller mieux. J’ai moi-même été psychanalyste une vingtaine d’années. Le rôle de la psychanalyse est de découvrir ce qui est derrière le langage utilisé alors que l’hypnose n’a pas besoin de divulguer, elle recadre. En cas de traumatisme nous pouvons utiliser l’hypnose, j’ai d’ailleurs pu assister à des formations d’hypnose militaire pour des situations extrêmes, mais il est important d’éviter l’utilisation de l’hypnose pour en comprendre les causes. On ne peut d’abord jamais être sûr que ce qui est découvert est l’origine de ce problème. Ensuite, avec un tel procédé, il y a un risque de dépression pour le patient.
Depuis des années, il y a un clivage entre psychanalystes et hypnotiseurs. Personnellement, je vois des points communs dans les deux métiers. Ils ne s’opposent pas, ils se complètent. C’est grâce au psychanalyste Freud qu’on comprend l’Inconscient comme un langage à part entière. Milton Erickson, psychiatre et célèbre hypnotiseur, reconnait et utilise le travail de Freud en adaptant son usage. Le langage du patient l’aide à communiquer avec son Inconscient.
Malgré leurs parcours différents, Freud et Erickson ont tous deux réussi un travail avancé dans la reformulation du langage de leurs patients. Cela prouve que chacun d’eux possédait une compréhension poussée du langage de l’Inconscient.
En psychanalyse, 5% des paroles des patients sont utilisés, Erickson, lui, reformule et utilise jusqu’à 10% des mots. Chacun d’eux se sert de mots différents.
Milton Erickson : une référence de l’hypnose
Milton Erickson (1901-1980) était un jeune homme maladif avant d’être psychiatre et hypnotiseur. Avant sa majorité il a été touché par la polio. Il était également dyslexique, daltonien et arythmique.
Paralysé dans un fauteuil, il voulut dépasser ses limites. C’est ainsi qu’il redécouvrit la motricité après avoir observé ses jeunes frères et sœurs apprendre à marcher. Après cette épreuve, il poursuivit ses études de médecine.
Lors de ses études, il découvrit l’hypnose. Cela devait lui sembler familier puisqu’au cours sa période d’alitement il avait eu le temps de parcourir les recoins de son esprit. À cette époque, les scientifiques étaient partagés entre l’école de Nancy ou l’école de la Salpêtrière. Milton Erickson se mis à développer sa propre approche.
Milton Erikson a considérablement apporté à l’hypnose. En premier lieu, dans l’approche même du sujet : maladie nerveuse, trouble de l’attention, fluide mystique ? Pour Erikson, l’hypnose est bien plus qu’une pratique anecdotique, c’est pour lui plus qu’une passion. Il partage une expérience qu’il a faite dans la rue au cours de laquelle il a abordé un homme pressé. Après un bref échange, l’homme est resté comme figé pendant plusieurs minutes.
Plus qu’un travail, l’hypnose était pour Erickson une façon de vivre. Au lieu de spéculer sur l’inconscient comme les psychanalystes, Milton Erickson vivait et interrogeait le sien constamment.
Toute sa vie, il a réussi à mêler habilement sa profession de médecin et sa passion de l’hypnose. La première le mit en contact avec des personnes aux problèmes conséquents, la deuxième en tentant des approches inédites.
C’est en partie grâce à lui que l’hypnose a retrouvé une place dans les anesthésies. J’ai personnellement rencontré plusieurs médecins anesthésistes au cours de ma formation à Émergence. Ils étaient tous d’accord pour convenir que grâce à l’hypnose, on peut diminuer à peu près un cinquième de la dose habituelle d’anesthésiant. De plus, ils ont tous constaté qu’en associant hypnose et anesthésie, le réveil des patients est plus rapide. Des dentistes m’ont également confirmé que l’hypnose leur servait notamment à détendre les patients et dans leurs soins (moins de saignements et une cicatrisation plus rapide).
Comme pour une anesthésie locale classique, nous pouvons cibler la zone d’anesthésie sous hypnose ainsi que sa durée. Pour les personnes souffrant de douleurs chroniques, l’hypnose permet de diminuer les traitements médicamenteux. Évidemment, c’est le médecin qui contrôle cette réduction de traitement et le patient doit toujours respecter le traitement donné.
L’hypnose est utile dans des situations variées et notamment en obstétrique. Elle aide notamment au contrôle de la douleur. Milton Erickson raconte le témoignage d’une personne avec qui il avait travaillé sur l’hypnose. Celle-ci lui a décrit comment l’hypnose lui a permis de s’apaiser et de contrôler la douleur le jour où elle a dû accoucher à domicile, pour cause de tempête. Lorsqu’elle a perdu les eaux, elle a commencé à paniquer. Elle s’est alors concentrée pour que son inconscient la soutienne et la soulage comme quand Erickson l’hypnotisait.
Milton Erickson, en tant que psychiatre, a également travaillé avec les personnes cancéreuses. Cela pouvait aussi atténuer des conséquences de la chimiothérapie.
Actuellement, l’hypnose peut aider dans des situations très variés : arrêt du tabac, problème de peau (eczéma, verrues, infections sexuellement transmissible, etc), brûlures, perte de poids, troubles du sommeil, etc.
Ce professionnel a largement contribué à faire avancer cette science de l’hypnose, et ce tout au long de sa vie. Il reste aujourd’hui encore une référence dans le domaine.
Dans le domaine de l’hypnose, Erickson est une véritable légende. Il existe de nombreux témoignages tels des mythes qui racontent des faits pouvant sembler incroyable. Certains racontent que sa seule présence suffisait à hypnotiser.
L’hypnose conversationnelle
L’hypnose conversationnelle est au cœur d’un désaccord entre deux écoles. L’une défend l’idée que tout est hypnose (principe de suggestion) et s’appuie sur le travail de Gorgias. Elle est alors utilisée pour faire des suggestions au patient lors d’un échange anodin. Tout est donc question de rhétorique. L’autre défend le fait que l’hypnose est un moment donné, un état particulier. L’hypnose conversationnelle est dans ce cas un rythme à donner, une rhétorique, ce n’est plus une simple communication mais de la métacommunication, de la communication de communication.
Pour revenir encore une fois à Milton Erickson, voici un exemple d’hypnose conversationnelle. Un homme, souffrant d’un cancer en phase finale, ne voulait pas essayer l’hypnose pour soulager ses douleurs. La famille décide malgré tout d’appeler Erickson. Celui-ci a alors simplement discuté jardinage avec le malade. Au fil de l’échange, le patient a réussi à se détendre et oublier pour un temps ses douleurs. Plus impressionnant encore, les métastases des jours d’après ne furent pas douloureuses.
La programmation neuro-linguistique
Qui pouvait comprendre la pratique de l’hypnose de Milton Erickson ? Deux étudiants, l’un en langues, l’autre en mathématiques, écrivirent un livre Les structures de la magie qui analyse le travail d’Erickson à travers ces deux sciences. Ce document a permis la création de la programmation neuro-linguisitique. Elle étudie les moyens rhétoriques de Milton Erickson à partir desquels les patients étaient réceptifs et pouvaient rebondir suite à leur échange.
Ce livre est édité en 1975, l’année de la fin de la guerre du Vietnam. Les deux auteurs, Bandler et Grindler, se servirent de l’afflux de soldats traumatisés par cette guerre qui fréquentèrent les cabinets thérapeutiques. Malheureusement, à mon avis, cela a fait perdre en qualité à l’ouvrage qui regroupe des protocoles thérapeutiques sans vraiment de sens.
Jay Haley, un élève de Milton Erickson qui a participé à la création de l’école de Palo Alto, a aussi écrit un livre. Celui-ci s’intitule Un thérapeute hors du commun. Dans cet ouvrage, on découvre la manœuvre du psychiatre et celle-ci est différente selon l’âge de son patient. En effet, pour un problème qui semble similaire l’approche est différente selon la période de la vie du patient.
L’objectif de la PNL est de compiler une méthode pour chaque problématique. L’idée est intéressante mais elle ne prend pas en considération le rôle primordial que joue l’inconscient.
La nouvelle hypnose
L’expression « nouvelle hypnose » a été inventée par Danil Araoz, sexologue américain. En 1979, il se rend compte que les mœurs et problématiques des patients ont évolué et il veut donc remettre au goût du jour les méthodes de Milton Erickson. Ce dernier utilisait une technique autoritaire de la transe hypnotique, en accord avec son époque. À partir de ses consignes, les patients devaient participer activement à la thérapie (thérapie ordalique).
Dans cette nouvelle époque, les patients attendent justement d’être partie prenante de leur transe hypnotique. Avec la nouvelle hypnose, on s’inspire de l’hypnose ericksonienne tout en tenant compte des questions de développement personnel.
De nos jours, les praticiens qui disent utiliser l’hypnose ericksonienne se révèle en réalité plutôt pratiquer la nouvelle hypnose. Pour rappel, Erickson mettait au cœur de son travail la communication avec l’inconscient. La nouvelle hypnose met en lumière la conscience.
L'hypnose Humaniste
Olivier Lockert, thérapeute spécialiste de Janet, étudia le phénomène de dissociation dans les années 2000. Pierre Janet avait valorisé la dissociation présente entre la conscience et ce que Freud avait nommé l’Inconscient. Lockert tenta une approche révolutionnaire en inversant la pratique couramment réalisé en séance d’hypnose. Habituellement, on débute par l’induction qui met le patient en état d’hypnose et on termine par le réveil qui accompagne la personne à sortir d’hypnose.
En inversant le processus il mit en lumière un autre moyen de communiquer avec l’Inconscient. Il découvrit que ses patients se mettaient dans un état particulier dans lequel ils pouvaient alors sans l’intervention du praticien entrer dans l’Inconscient. Autre fait surprenant, Lockert se rendit alors compte que les personnes non initiées maîtrisaient les archétypes de Carl Gustav Jung.
Olivier Lockert réussit a croiser psychanalyse, physique et ésotérisme pour créer une nouvelle méthode de travail en hypnose.
Quand on est en état de dissociation, le langage utilisé n’a pas la même signification. Chaque mot à un usage particulier, en dehors de tout contexte. On parle de littéralisme. On sait également la négation de trouve aucun écho dans l’Inconscient et que même dans une phrase telle que « vous ne ressentez pas de douleur » peut au contraire induire des douleurs, le mot étant tellement fort.
Lorsqu’on est dans un état de conscience augmenté, il n’est plus question de littéralisme. La suggestion n’a plus sa place. Le thérapeute échange dans ce cas avec le patient sans aucun risque d’incompréhension de langage.
Contrairement à ceux qui peuvent penser que l’hypnose est un état de dissociation ou de focalisation, Lockert soutient l’idée que l’hypnose passe par l’information et que celle-ci ne se limite absolument pas aux mots mais comprend aussi les meubles, objets, etc.
Pour lui, l’hypnose humaniste est un moyen de découvrir, à travers des archétypes, les informations personnelles, intimes qui nous font tels que nous sommes. Si nous agissons avec l’hypnose sur un archétype le patient en bénéficie évidemment en premier lieu, mais on sait que cela rayonne sur tous ceux qui pâtissent de la même pathologie à cause de cet archétype. Cela explique le nom d’hypnose humaniste, en aidant un patient, c’est en réalité l’ensemble de la société qui va mieux.
Lockart a grandement apporté à la science de l’hypnose. Il a prouvé qu’on pouvait aider les patients de la même façon en utilisant l’état de dissociation ou celui de pleine conscience.
Suite à son travail, de nouvelles hypnoses du même type ont émergé, c’est à dire d’hypnose non dissociative, de pleine conscience. La médiation à travers des exercices de respiration ou divers outils (bols chantant, sauge brulée, etc) amène également à un état de conscience modifée.
Ernest L. Rossi, élève, partenaire et ami d’Erickson a réalisé un travail majeur sur le thérapeute. Il a fait éditer les « Collected Papers » qui compilent les articles d’Erickson. Il avait parfaitement compris sa méthode et a réussi à prendre de la hauteur pour l’adapter et créer une technique inédite.
Tout d’abord, Ernest L. Rossi utilise très peu le langage oral. Il met un point d’honneur à ne surtout pas interrompre un rythme ultradien lorsqu’il est en cours. Les séances qu’il mène avec ses patients sont reconnu pour être longues, jusqu’à une dizaine d’heures, sans s’exprimer par plus de quelques phrases. Il aimait au contraire s’exprimer longuement sur ces quelques phrases.
Dans son livre phare « Du symptôme à la lumière », deux parties s’opposent. La première partie est extrêmement complexe. Le psychothérapeute s’appuie ici sur des notions qui croisent physique, biologie et mathématiques pour expliquer la science de l’hypnose. La deuxième partie, quand à elle, présente des protocoles particulièrement simple mais très efficace. C’est cette symbiose de ces deux parties contradictoires qui définit le travail de Rossi et qui prouve l’efficience de sa méthode.
Dans notre corps, on retrouve partout l’ADN. Chaque cellule du corps d’une même personne a un ADN identique. L’expression génétique va ensuite définir à chaque cellule sa fonction. En biologie, c’est l’épigénétique qui étudie les critères affectant l’expression génétique. On sait par exemple que les températures influent sur le sexe des tortues. Rossi a choisi de travailler sur l’hypnose sous cet axe d’épigénétique. Il voulait analyser le fait qu’elle permet l’autoguérision et qu’elle peut influer sur l’expression génétique de chacun.
Pour cela, il a mis au point une méthode inédite en s’appuyant notamment sur chaotobiologie.
Rossi pense qu’on retrouve un point commun dans les approches de guérison holistique (hypnose, méditation, prière) et que celui-ci vient du fait qu’elles « facilitent la périodicité adaptative complexe de nos rythmes chaotobiologiques de performance et de guérison ».
Comme vous vous en doutez, j’admire Rossi. C’est un thérapeute qui m’inspire. En se basant sur le recherches d’un prix Nobel de biologie, il dit que l’ADN peut évoluer selon trois rythmes (5 minutes, 20 minutes, 2 heures), la durée de chacune influe sur des « couches » d’ADN différentes. En ayant ces durées en tête, j’ai fait un parallèle avec la question présente en psychanalyse sur le temps nécessaire à une séance. Le docteur Jacques Lacan préférait les séances de 5 minutes, Elisabeth Rudinesco ne recevait pas ses patients pour moins de 2h, d’autres utilisent plus souvent les vingt minutes.
Je pense que c’est le rôle du thérapeute d’être attentif à chaque patient afin d’adapter la séance sur la durée nécessaire. Par exemple, pour un arrêt de tabac, j’accompagne souvent mes patients pendant plus de deux heures. Mais pour certains rendez-vous, cinq ou vingt minutes suffisent. C’est grâce à la lecture du travail de Rossi que j’ai pu vraiment saisir la raison des si longues séances d’Erickson. Il pouvait permettre à une femme d’augmenter sa poitrine de deux tailles en dix heures (quatre cycles de deux heures). Cela prouve que son travail était génétique. Il a aussi été prouvé que si une pathologie génétique était soignée, elle se retrouverait plus dans le patrimoine génétique de ses descendants.
Dans les livres de Rossi, on est parfois perdu par le superflu présent. Mais comme nous l’avons mentionné plus haut, la deuxième partie du livre « Du symptôme à la lumière » est très claire et fluide. Il est le premier a avoir reconnu que les rythmes ultradiens étaient de l’hypnose. La lecture de son travail me permit de rebondir sur mes propres réflexions et intuitions. Elle m’a permis de perfectionner mes techniques notamment pour l’arrêt du tabac et la perte de poids.
Gaston Brosseau est un autre hypnotiseur que j’apprécie. Il est président de la Société québécoise d’hypnose. Après avoir mené des expériences, il prouve que le temps de réaction normal d’un individu est de 0,4 seconde en moyenne. Pour lui, c’est la durée nécessaire et suffisante pour une induction hypnotique. Il a fait publier un livre intitulé « L’hypnose, une réinitialisation des cinq sens » dans lequel il écrit : « La notion de la profondeur de la transe n’a plus aucun sens dans ma façon d’intervenir. Pour moi au plan clinique la question ne se pose pas. Est-ce qu’une femme peut être un peu, moyennement ou beaucoup enceinte ? On est en hypnose ou bien on ne l’est pas, comme on est enceinte, ou bien on ne l’est pas. »
Avant ses séances de nanohypnose, il préconise à ses patients de ne rien faire. S’ils décident de suivre cette suggestion, ils vont forcément aller mieux et se reconnecter avec l’instant présent. Le psychothérapeute utilise l’hypnose pour remettre à zéro les connexions synaptiques.
L'hypnose médicale
L’hypnose a de nombreux usages médicaux, on a cité plus haut les anesthésies, l’obstétrique et la dermatologie. Mais on reconnait aussi des bénéfices liés à l’hypnose dans les problèmes alimentaires (anorexie, boulimie, surpoids), les phobies (eau, araignées, serpents), les phobies sociales (manque de confiance en soi, agoraphobie), les addictions (tabac, alcool), les habitudes pathologiques (onychophagie, trichollomanie).
On sait également que l’hypnose a fait ses preuves pour augmenter concentration et apprentissage des connaissances (langues, gestion du stress).
Pour finir, je souhaite présenter Jean Godin. J’ai eu la chance de le rencontrer pendant mon adolescence. Il a créé l’Institut Milton Erickson de Paris et ainsi participé à diffuser l’hypnose ericksonienne sur le territoire français. Erickson est un thérapeute qui me passionnait, pour aller plus loin j’avais lu les livres le concernant en français et anglais s’il n’existait pas de traduction. J’ai postulé pour servir de cobaye pendant ses cours. Tandis que les étudiants s’entraînaient sur ma personne, je pouvais assister et suivre les cours.
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